Principes de l'ostéopathie

En ostéopathie, l’écoute et l’attention portée aux réactions du corps lors des traitements sont un élément essentiel du traitement. On n’impose pas un traitement, on le propose…le patient par ses réactions volontaires et involontaires nous indiquera s’il est d’accord ou pas.
 




De plus, on part du principe qu’une manipulation bien faite est une manipulation indolore, il est hors de question de contraindre l’animal, on va dans le sens de la moindre douleur et l’on travaille en coopération avec l’animal.
 
Principes:
  • L’unité du corps : le corps ne se limitant pas à la « carcasse » comme le dit ISSARTELLE, bien qu’il y ait des os, muscles, tendons, nerfs et vaisseaux mais aussi émotions et l’activité de notre cerveau… On regarde le corps dans son ensemble, cette conception holistique du patient et de son univers nous permet d’avoir un contact privilégié.

    • Le corps est une unité biologique il constitue une unité fonctionnelle à part entière et tous les systèmes interagissent entre eux. Un déséquilibre dans une partie de l’organisme a des répercussions ailleurs. Ex. des migraines peuvent être dues à un problème cervical qui vient lui-même d’un problème lombaire issu d’un problème de genou suite à une entorse…
    • Le corps est une unité écologique (liée à son environnement) et ainsi étroitement dépendant de ce qui y entre et en sort. 
    • Le corps est une unité énergétique et spirituelle et l’on observera ainsi des liens étroits et de nombreux échanges entre les membres d’une même famille, entre un maître et son animal, … 
  • La structure gouverne la fonction : pour qu’une fonction dans l’organisme soit bien effectuée, il faut que la structure soit fonctionnelle.
    • La structure détermine la fonction : prenons l’exemple du rachis, de son intégrité dépendent le soutien, la propulsion (donc la marche), le fonctionnement des muscles s’y rattachant et des membres MAIS aussi : la liberté des circulations nerveuses et vasculaires émergentes et donc la bonne vascularisation et innervation des organes desservis par ces racines.
    • La fonction agit sur la structure : si une structure est soumise à des tensions anormales, elle s’usera anormalement et finira par ne plus pouvoir s’adapter. Cela provoquera en plus diverses compensations.
  • La règle de l’artère est absolue : la circulation artérielle conditionne le bon fonctionnement des organes qu’elle irrigue. Si l’irrigation est mauvaise, due à une compression mécanique, il peut y avoir de grosses répercussions sur la fonction de l’organe.
  • L’atteinte de la fonction précède la dysfonction : la perturbation de la fonction intervient avant l’état lésionnel d’un organe. On peut ainsi, en ostéopathie, détecter les atteintes dans la fonction avant que cela n’engendre une pathologie.
  • Principe d’auto-régulation : On replace l’organisme dans une situation d’équilibre tant mécanique que physiologique en permettant à toutes les structures de jouer pleinement leur rôle de protection, nutrition, drainage. Le corps possédant en lui-même les capacités de surmonter la maladie tant que ses structures et fonctions demeurent en état d’équilibre réciproque, une fois cet équilibre restauré, la nature se charge du reste.  Tant que le corps peut s’adapter, il va bien, sans compensation et sans douleur.